Liberté
Les parties sont libres d’entrer en médiation, même si elles y sont parfois incitées dans le cadre des médiations judiciaires notamment.
Elles sont libres d’en sortir à tout moment.
Elles adhèrent aux règles exposées par le médiateur et peuvent décider de mettre en place des règles particulières ensemble.
Confidentialité
La confidentialité s’impose à tous : médiateur, parties, avocats.
Le médiateur ne rapporte pas au juge le contenu des échanges. Il ne divulgue pas ce qui se dit en entretien individuel, sauf autorisation expresse.
Il n’est pas possible de produire en justice des documents élaborés au cours de la médiation.
Les parties s’accordent sur le contenu de ce qui pourra être communiqué à l’issue de la médiation, notamment les résultats consignés dans le protocole.
Cadre et Ethique
Le médiateur respecte une déontologie professionnelle.
Il fixe le cadre, les règles de la médiation auxquelles les médiés doivent adhérer et il est le garant du respect des règles tout au long de la médiation.
Neutralité du médiateur
Le plus important et le plus évident est que le médiateur est une personne extérieure au conflit. Cette extériorité est essentielle pour le processus.
Il n’y a pas pour lui d’enjeu à ce que les parties parviennent à résoudre ou pas leur différend (neutralité).
Il n’y a pas pour lui d’enjeu à ce que telle partie obtienne ce qu’elle réclame (impartialité). Il est multipartial !
Il n’a pas à rendre compte à qui que ce soit du résultat de la médiation (indépendance).
Le respect de ses règles fondamentales assure le bon déroulé du processus de médiation.